L’Informatique et la recherche médicale

… Suite de la contribution intitulée : L’apport de l’informatique à la médecine

La recherche médicale a grandement bénéficié du développement croissant de l’informatique (Ordinateurs de plus en plus puissants, mise en commun des connaissances grâce à internet et l’interconnexion des centres de recherche).

Nous pourrions lister à l’infini les avancées dans le domaine de la médecine qui n’auraient pas été possibles sans l’utilisation de l’informatique tels que :

  • Le séquençage du génome humain et ses retombées sur la médecine génétique.

« Le génome est l’ensemble du matériel génétique d’un individu ou d’une espèce codé dans son ADN. Il contient en particulier toutes les séquences codantes et non-codantes. Le génome est souvent comparé à une encyclopédie dont les différents volumes seraient les chromosomes. …

… Le séquençage du génome humain a été achevé en 2004, grâce au Projet Génome Humain (PGH). Il s’agit, en fait, d’une compilation de données recueillies sur plusieurs individus. »

Source Wikipedia

  • Les grandes avancées dans le domaine de l’imagerie médicale.

L’influence de l’imagerie dans la médecine moderne est considérable et englobe le diagnostic, la prévention, le suivi des traitements et la pharmacologie.

  • La télémédecine

Elle constituera la prochaine grande révolution : permettre la confrontation de diagnostics et différentes interventions sur le même patient par des intervenants distants.
Mais, avec l’arrivée des ordinateurs dotés d’une puissance de calcul phénoménale et de capacités de stockage de plus en plus grandes (la mesure de la capacité des disques durs est de l’ordre du  terra-octets), nous assistons à une grande convergence entre la Nanotechnologie (N), la Biotechnologie (B), l’Informatique (I) et les sciences Cognitives (C) (NBIC).

Cette interconnexion croissante entre la science de l’infiniment petit (Nanotechnologie), la fabrication du vivant (Biotechnologie), L’intelligence artificielle (Informatique) et les sciences cognitives (Etudes du cerveau humain) va certainement révolutionner les sciences médicales.

Ces différentes sciences ont pu être mises en commun permettant ainsi aux chercheurs de réaliser des expériences et des simulations de plus en plus complexes.

« Dans le domaine médical et de l’informatique, un des défis que les NBIC cherchent à relever, est d’acquérir l’autonomie par la commande directe du cerveau, assisté par des électrodes externes ou internes qui éviteraient la nécessité de passer par un clavier ou un système de reconnaissance des gestes, mouvements d’yeux, etc. pour communiquer avec des systèmes informatisés.

Ce peut être un moyen de restaurer certaines fonctions chez des malades ou handicapés. Des implants cérébraux commandent déjà des assistants techniques (fauteuils roulants notamment), stimulant les muscles de personnes handicapées ou gouvernant des extensions techniques du corps (par des exosquelettes).

Par exemple, dans le cadre de l’aide à la personne âgée, les NBIC se proposent d’intégrer ces technologies avancées aux fonctions humaines. Le but est d’optimiser le fonctionnement de l’individu et de compenser ses éventuels déclins. C’est peut-être un pas vers ce que certains appellent « l’homme symbiotique » (Brangier, 2000), l’« humain augmenté » techniquement. »

(Source Wikipedia)

 


M. Boubenia, Consultant à Présences Int'l

M. BOUBENIA

Consultant à Présences Int’l

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