La résistance au changement

Qu’est ce que la résistance au changement ? En choisissant ce sujet, mon intention était d’essayer de mettre de la lumière sur cet aspect de la personnalité humaine qui m’a toujours intrigué et qui, la plupart du temps, handicape notre avancée et nous empêche d’aller de l’avant. Je me suis rendu compte que ce concept appartient à ces notions que tout le monde connait, mais sans pouvoir lui donner une explication claire, et pour cause, la résistance au changement ou le conservatisme fait partie du domaine de la psychologie.

L’être humain, de par sa nature, n’aime pas voir son environnement bouleversé, ses petites habitudes changées, et préfère le statu quo qu’un changement incertain. Ce phénomène est très répandu dans le milieu politique, qui en général, définit la position de certains électeurs.

Comme la politique, le domaine informatique, surtout l’informatique de gestion, n’échappe pas à cette réalité. La rigueur et les contraintes qu’apportent les logiciels informatiques, sont souvent très mal acceptées, ou parfois rejetées tout simplement par le personnel. Ce rejet peut avoir un retour néfaste sur la réussite de l’implantation de projets qui, outre la perte de temps et d’argent, freine notre évolution et nous contraint à rester confortablement derrière, à contempler les autres avancer, à critiquer et à emettre des avis « d’experts », cette discipline dans laquelle on excelle tant.

Scientifiquement, l’individu passe par cinq stades psychologiques face au changement, plus ou moins long, selon la personne :

  1. Le refus de comprendre : ne pas voir l’utilité du changement, est le rejet pur et simple de toute démarche.
  2. La résistance : le changement est possible mais c’est une chose à éviter. On montre qu’on essaie de l’adopter mais en vain. On le rend le moins confortable possible, et on essaye de démontrer que ça ne marchera pas du tout.
  3. La décompensation : on comprend qu’on a perdu, et qu’on ne peut rien faire contre ce changement, cela ce traduit par une perte de motivation et de résultat.
  4. La résignation : On l’accepte, mais sous la contrainte, parce qu’on est obligé, et cela a un résultat néfaste sur notre travail.
  5. L’intégration : On adopte le changement, on l’accepte, et on fait de notre mieux pour que cela marche.

En plus du travail que nous devons faire sur nous même pour accepter les changements, l’approche suivie joue un rôle important, et peut faciliter ou entraver leur adoption. De même qu’on a attendu à ce que le public soit prêt pour la technologie 3G qui était jugée trop avant-gardiste, il y a quelques années, on doit se prendre la main et aider les personnes affectées par le changement en vue de s’assurer de leur intégration.

Légende
Boudechiche Chems Eddine
Développeur à Présences Int’l

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